Alors que les prix des carburants affichés à la pompe restent élevés en cette fin du mois d’août, dans la plupart des stations-service, à quoi les automobilistes doivent-ils s’attendre pour la rentrée ?
Pas d’indications montrant une future baisse du prix de l’essence. En cette fin du mois d’août, et à quelques jours de la rentrée scolaire et la reprise du travail pour bon nombre de Français, le prix des carburants est revenu à un niveau assez élevé par rapport à la baisse constatée il y a quelques mois, dans les stations-service. C’est précisément 10 centimes de hausse par rapport à juillet concernant le sans plomb 95, 9 centimes pour le sans plomb 98 et près de 17 centimes en ce qui concerne le gazole.
En témoigne les prix pratiques suivants, en région parisienne. Actuellement, le sans plomb 95 (SP-95) et le sans plomb 98 (SP-98) est vendu à 1,90 euros le litre dans une station Total du 19e arrondissement de la capitale, recense le site gouvernemental qui publie les informations nécessaires aux automobilistes. Le prix du sans plomb 98 dépassait même les 2 euros par litres (2,26 euros /litre) à une station BP située dans le 16e arrondissement, et près de 2,20 euros pour un litre de SP-95-E10, selon cette même source.
Ailleurs, les prix sont également élevés. Le Leclerc de Coutances (Manche) proposait ce mercredi 23 août le litre de sans plomb 95 à 1,92 euro, tandis qu’à la station-service Esso Express de Cran-Gevrier (Haute-Savoie), le même carburant était affiché à 1,94 euro.
Pas de baisse dans les prochains jours
Et ces prix ne devraient pas redescendre de sitôt. Selon Philippe Charlez, ingénieur spécialiste des questions énergétiques, «il n’y a aucun indicateur qui, aujourd’hui, peut montrer que le prix va baisser. Cependant, il est possible que suite à la demande et aux restrictions de production, le prix du baril continue à augmenter», a-t-il confié à nos confrères de La Dépêche ce mercredi.
Si les hausses des prix est principalement due à des décisions des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP), avec l’Arabie saoudite en tête, a rappelé René-Jean Souquet-Grumey, vice-président des stations-service Mobillians à Quotidien Libre. «Ce pays a décidé de réduire sa production à 1 million de barils par jour, ce qui crée de la rareté et entraîne une hausse des prix», a-t-il indiqué.
Si la tendance ne semble pas à la baisse dans les prochains jours, les prix pratiqués en stations-service devraient donc se poursuivre dans la durée puisque l’Arabie saoudite entend continuer à limiter la production et l’exportation de pétrole, dans les prochains mois.