Les États-Unis ont annoncé lundi avoir soumis au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution visant à soutenir une proposition d’accord entre Israël et le Hamas. Cet accord, qui vise la libération des otages et une trêve à Gaza, a reçu le « plein soutien » des pays du G7.
Dans un communiqué, l’ambassadrice américaine aux Nations unies, Linda Thomas Greenfield, a déclaré : « De nombreux dirigeants et gouvernements, y compris dans la région, ont approuvé ce plan et nous appelons le Conseil de sécurité à se joindre à eux pour appeler à la mise en œuvre de cet accord sans délai et sans autres conditions.
La mise en œuvre rapide de cet accord permettrait un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages, le retrait des forces israéliennes des zones peuplées dans sa première phase, une augmentation immédiate de l’aide humanitaire et le rétablissement des services de base, le retour des civils palestiniens dans le nord de Gaza, ainsi qu’une feuille de route pour mettre fin à la crise et un plan de reconstruction pluriannuel soutenu par la communauté internationale. »
Thomas Greenfield a ajouté que cet accord, en fin de compte, « conduirait à la fin de la guerre d’une manière qui garantirait la sécurité d’Israël et apporterait un soulagement immédiat aux civils de Gaza. Le Conseil de sécurité doit insister pour que le Hamas accepte l’accord. »
Les pays du G7 ont également exprimé leur soutien à cet accord dans un communiqué conjoint, affirmant :
Nous, dirigeants du Groupe des Sept (G7), soutenons pleinement l’accord global présenté par le président Biden qui conduirait à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la libération de tous les otages, à une augmentation significative et soutenue de l’aide humanitaire et à une fin durable à la crise, avec les intérêts de sécurité d’Israël et la sécurité des civils de Gaza assurés. Nous réaffirmons notre soutien à une voie crédible vers la paix menant à une solution à deux États. Nous appelons le Hamas à accepter cet accord et nous exhortons les pays ayant une influence sur le Hamas à contribuer à ce qu’il le fasse.
Parallèlement, les États-Unis intensifient leurs pressions sur le Qatar, considéré comme le plus proche allié du Hamas au Moyen-Orient, pour qu’il pousse l’organisation à accepter l’accord.
La communauté internationale observe avec attention ces développements, espérant qu’un accord pourrait marquer le début d’une résolution durable au conflit israélo-palestinien.