Le président de la République explore la piste d’un «préférendum». Une façon d’interroger le peuple français tout en évitant le piège du référendum qui se transforme habituellement en sondage pour ou contre le chef de l’Etat.
Un nouvel outil ? Emmanuel Macron a reçu ce mercredi, dans le cadre de son «initiative politique d’ampleur», les partis représentés au Parlement à la maison d’éducation de la Légion d’honneur de Saint-Denis. Une manière «de réunir autour d’un projet clair et simple tous ceux qui veulent s’y retrouver, sans leur demander d’adhérer à tout».
Mais pas que. En ce sens, il pourrait aussi en dégager, comme l’ont laissé entendre certains de ses ministres cette semaine, «un préférendum».
Pas de «oui», ni de «non», mais un mode de scrutin qui permet au votant d’évaluer plusieurs préférences autour d’un grand sujet.
«Pas du tout d’accord, Pas d’accord, Indifférent, D’accord, Tout à fait d’accord» : l’option qui aura alors reçu le plus de points sera celle déclarée gagnante.
Une proposition qui ressemble à s’y méprendre au référendum à questions multiples que le président français avait envisagé durant son premier mandat, après la crise des «gilets jaunes», puis la convention citoyenne sur le climat, sans jamais passer à l’acte.