Dans un tournant salué par certains et décrié par d’autres, Walmart a décidé de mettre fin à son programme de Diversité, Équité et Inclusion (DEI). Cette décision ne vient pas dans un vide, mais au contraire, elle s’inscrit dans une dynamique grandissante de résistance contre le wokisme, une idéologie qui, au fil des années, a envahi les sphères publiques et privées, souvent au détriment du bon sens et de l’efficacité.
Le wokisme, ou la politique de l’inclusivité à tout prix, est devenu un véritable cheval de bataille dans le monde des affaires, des universités, et même des médias. Il se caractérise par cette obsession de classer les individus selon des catégories sociales, raciales et sexuelles, souvent au détriment de leurs qualifications ou de leurs compétences. Sous prétexte de lutter contre les discriminations, on en vient à valoriser des critères superficiels qui ne tiennent pas compte de l’individu dans sa globalité.
Walmart, en abandonnant son programme DEI, se libère d’une pression idéologique lourde qui a conduit de nombreuses entreprises à se perdre dans des initiatives qui ne faisaient que diviser, plutôt que d’unir. Plutôt que de promouvoir une véritable égalité des chances, le wokisme a instauré un climat où l’individualité est systématiquement réduite à des cases identitaires.
Les entreprises comme Walmart ont, pendant trop longtemps, cédé aux pressions de ces mouvements sociaux. Au nom de la diversité, elles ont mis en place des programmes de formation sur l’inclusivité, lancé des produits « woke », ou soutenu des initiatives politiques, tout cela dans le but de paraître vertueuses. Mais dans ce processus, le véritable objectif des entreprises — satisfaire leurs clients et assurer leur performance — est devenu secondaire.
Walmart ne fait que suivre une tendance qui se confirme. De plus en plus de grandes entreprises commencent à remettre en question ces programmes coûteux et inefficaces. Loin d’améliorer la situation des minorités ou des communautés marginalisées, ces initiatives ont souvent exacerbé les divisions, en privilégiant certains groupes au détriment d’autres.
Le wokisme qui véhiculait les principes de mérite et de compétence sont devenus des notions obsolètes, au profit d’une vision fragmentée de la société. Pourquoi l’entreprise devrait-être un lieu où l’on cherche à satisfaire des revendications idéologiques ?
Walmart, en mettant fin à son programme DEI, fait preuve de bon sens. Il marque la première étape vers un retour à la véritable égalité. Où l’on peut enfin se concentrer sur les performances, les compétences, l’authenticité.